Algérie - Le 1er salon du mariage du 28 au 30 avril à Zéralda
Le 1er Salon du mariage ouvrira ses portes du 28 au 30 avril 2011, sous le chapiteau de l’hôtel Safir-Mazafran, à Zéralda. Organisée par Dzevents, une entreprise d’organisation de manifestations économiques, scientifiques et culturelles créée dans le cadre de l’Ansej, “cette première édition sera l’événement incontournable dédié aux futurs mariés et aux professionnels du secteur du mariage”, nous expliquera
Mlle Samira Houari, directrice de Dzevents. Elle soulignera que “c’est un salon idéal pour faire rêver, éveiller la curiosité des futurs mariés et répondre à leurs attentes”. Pour l’organisatrice, cet événement a pour objectif de faire connaître le concept d’organisation du mariage déjà créé et adopté voilà plusieurs années par plusieurs pays de l’Orient comme de l’Occident, assuré à titre collectif par des agences événementielles spécialisées ou à titre individuel par l’organisateur du mariage, un moyen très pratique et très recommandé pour les futurs époux, ainsi qu’à leur famille, leur permettant un gain de temps dans la recherche des prestataires, tout en respectant leurs moyens financiers et, surtout, vivre pleinement et en toute sérénité le jour de la fête. Aussi, le salon devient un rendez-vous national et annuel incontournable de la qualité du design, de la nouveauté et du raffinement et inciter les professionnels du mariage à l’évolution, à la création et à la modernisation. Parmi les objectifs, la création de salons régionaux du mariage pour les visiteurs locaux ne pouvant se déplacer vers la capitale, et pour les professionnels du mariage, c’est le meilleur investissement pour communiquer et se faire connaître auprès d’une clientèle régionale très portée sur le sujet. Quant au but principal du Salon du mariage 2011, “c’est de créer l’événement en s’affirmant comme un salon dynamique qui inclut une meilleure interactivité entre les exposants présents pendant toute la durée du salon et le public, dans un espace plus familial et plus convivial adapté aux nouvelles attentes des futurs mariés”, conclut Mlle Samira Houari.
Source Liberté F. Aouzelleg
Algérie - Conférence de presse de la CNCD - Oran
Meeting et rassemblement à Mostaganem, marche à Oran, telles sont les actions décidées par les membres de la
CNCD-Oran et dévoilées, hier, dans un point de presse donné par deux membres de la Coordination.
Expliquant d’abord l’absence de sorties publiques de la CNCDOran ces dernières semaines, par la nécessité d’approfondir le travail de contact, les deux orateurs ont livré le programme d’action
pour ce mois d’avril qui verra les militants de la CNCD se déployer dans une autre wilaya, à savoir Mostaganem. Ainsi, le 23 avril aura lieu à la salle Cheikh-Hamada de Mostaganem un meeting. Si
pour l’heure, l’APC a donné son accord pour l’utilisation de ladite salle, aucune réponse n’a été donnée par la wilaya de Mostaganem pour ce qui est de l’autorisation, expliquera K. Chouicha,
membre de la CNCD-Oran et de la LADDH. Il évoque les tergiversations de l’administration pour réceptionner la demande qui demeure à ce jour sans réponse. «Nous maintenons notre droit de
manifester pacifiquement, c’est pour cela que le 23 prochain, nous serons à Mostaganem devant la salle pour y tenir notre meeting», explique F. Boufnik, universitaire, membre de la CNCD, avant de
voir son collègue préciser que «le rapporteur de l’ONU qui vient de séjourner en Algérie a bien précisé que la loi doit être changée, il faut passer par un système déclaratif et non pas attendre
qu’on nous délivre des autorisations». Les raisons de la tenue d’un meeting à Mostaganem sont encore à chercher dans l’affaire Dalila Touat, cette jeune chômeuse qui doit être jugée pour avoir
distribué des tracts appelant à un rassemblement du comité des chômeurs le 28 avril prochain. Dalila est passible d’un an de prison, selon les chefs d’inculpation retenus contre elle. A cette
occasion, la CNCDOran souhaite débattre de cette affaire avec les Mostaganémois et annonce un appel pour un rassemblement national le 28 avril devant le tribunal de Mostaganem «Malgré les
déclarations dans la presse du rapporteur de l’ONU (voir notre édition du 18 avril 2011, ndlr) qui a obtenu l’assurance des autorités que les poursuites sont abandonnées contre Dalila Touat, nous
ne nous arrêterons pas !», enchaîne le représentant de la CNCD-Oran, «car tant que la justice n’a pas prononcé un non-lieu, nous considérons que ce procédé est une épée de Damoclès pour Dalila,
cette façon d’agir des autorités prouve, une fois encore, à quel point la justice est toujours sous le boisseau… On lance une affaire et après on l’arrête.» Afin de bien signifier et leur
détermination et les pratiques autoritaires du système, les membres de la CNCD-Oran vont faire comme Dalila, en allant à Mostaganem pour y distribuer des appels le 27 avril à un rassemblement en
soutien à Dalila Touat. Pour ce qui est d’Oran, la CNCD locale a décidé d’une marche pour le 30 avril dont le point de départ sera la place de la Cathédrale jusqu’à la place du 1er- Novembre. Là
aussi, les démarches administratives ont été déjà faites depuis une semaine, ont souligné les membres de
la CNCD.
Source Le Soir d’Algérie F.M.
Algérie - L'ultime mission de Bouteflika
Bouteflika n'a tenu compte d'aucune des demandes avancées par des personnalités nationales ou par des partis
de l'opposition en tant que préalables à une réforme du système politique algérien. Pas plus celles d'une constituante ou de la convocation d'un congrès national, que celles de la dissolution du
Parlement et l'organisation d'élections législatives anticipées ou d'un changement de gouvernement. Il a de la sorte signifié à tout ce monde que ses initiatives et propositions sont nulles et
non avenues. Peut-il dès lors attendre de sa part qu'il accepte de participer à la réflexion sur les réformes annoncées par lui dans le cadre et en la forme dont il a esquissé les contours dans
son discours à la nation ? Les réactions de certains de ces personnalités et partis au lendemain de ce discours font envisager leur refus irrévocable à prendre part à ce que le pouvoir va
entreprendre. Il apparaît clair qu'en matière de réformes et de changement, ce pouvoir a opté pour ne s'entendre que lui-même et ne faire que ce qu'il estime seul être les réponses à la crise
politique qui sévit dans le pays.
-Pourtant, à quelques exceptions près, les personnalités nationales et partis qui ont avancé des propositions l'ont fait dans un esprit d'ouverture à son égard, malgré qu'ils cultivent la
conviction que si changement il doit y avoir, il ne peut venir de l'intérieur de ce pouvoir. Beaucoup ont, à tort ou à raison, nourri l'illusion que face à la montée des périls qui se profilent
pour lui, le pouvoir serait susceptible de leur concéder la prise en compte d'au moins certaines de leurs propositions. L'option choisie par Bouteflika ferme la porte à l'idée d'un changement
négocié entre le pouvoir, l'opposition et d'autres représentations de la société algérienne.
En l'état actuel des forces qui la composent, l'opposition ne peut aucunement entraver le projet de réformes conçu et arrêté par le pouvoir. Ce sur quoi le pouvoir a tablé pour faire cavalier
seul dans la conduite du changement.
Mais, s'il a bien jaugé l'impuissance de cette opposition, il mésestime par contre, nous semble-t-il, l'ampleur de son rejet au sein de l'opinion citoyenne et le refus qu'elle pourrait manifester
à des réformes dont la finalité est d'assurer sa pérennité. Le rejet du pouvoir s'exprime pour l'heure par une effervescence qui, bien qu'ayant l'aspect d'un mouvement social, n'en a pas moins un
fondement politique évident : celui qui met à nu les faillites de gouvernance de ce pouvoir.
Tous ceux qui, par leurs grèves, émeutes, sit-in et autres démonstrations de mécontentement, clament leur révolte contre les conséquences de ces faillites, vont-ils se contenter des réformes
promises par ce pouvoir qu'ils ont fini par honnir irrémédiablement ?
Bouteflika joue cette carte parce que convaincu de bénéficier encore d'un capital confiance populaire à même de rallier à son projet de réforme la majorité des Algériens. Il n'est pas évident
qu'il en sera ainsi tant les Algériens sont revenus de leurs illusions à son égard. Ils ne voient plus en lui que quelqu'un qui, entre sauver la nation ou le système failli, a choisi la
sauvegarde de ce dernier.
Tout dans son discours à la nation a démontré que c'est l'ultime mission à laquelle il a décidé de consacrer ses forces et son intelligence.
Source Le Quotidien d’Oran Kharroubi Habib
Bouteflika,le vent à la place du vent de changement.
Bouteflika a marché sur ses propres traces à Tlemcen mais avec hâte et brièveté. Son dernier discours est déjà mort, et le pays, un instant soulevé par la passion de l'attente et l'exercice musculaire de la spéculation, est revenu à sa routine : il ne s'est rien passé. Il n'y a pas eu de miracle. Belkhadem n'a pas été capturé à Tiaret et filmé dans un tricot de peau. Personne n'a pris un dernier avion dans la précipitation. Personne n'a crié «Benali h'rab». Il n'y a pas eu de foule dans les rues, ni pour saluer le discours ni pour le dénoncer. Rien n'a changé. Le pays continue mais sans lui-même. Des Algériens terroristes tuent d'autres Algériens, on regarde El Jazeera pour exciter en soi des souvenirs de martyrs qu'on n'a pas vécus, le matin, on achète et on se plaint, le soir, on prie et on zappe. Signe que le discours de Bouteflika n'a pas fait la révolution, c'est que personne n'a rien fait après. Aucun ministre ne se sent inquiété, aucun corrompu, aucun parti. Dans quelques jours, on aura une crise de semoule, des marches seront interdites, des travailleurs feront grève, il fera chaud, l'argent manquera dans des bureaux de poste et la première dizaine, des noyés seront repêchés sur les plages. Rien ne bouge : comme si le pays est profondément atteint dans sa volonté de vivre. D'ailleurs, le piège mou est total : Bouteflika ne fera pas la révolution douce et le peuple ne veut pas faire la révolution dure. Trop fatigué après un millénaire de colonisation, sept ans de décolonisation, plusieurs décennies d'actes manqués. D'ailleurs, il est étrange de voir combien la vie des Algériens ressemble à la vie de leur Président mais sans l'admiration et l'amour : lorsque Chadli a été chassé du Pouvoir, le peuple a été chassé du pays vers les montagnes. Lorsque Boudiaf a été tué, des centaines de milliers d'Algériens ont été tués. Lorsque Zeroual a démissionné, des millions d'Algériens n'ont fait d'autre pendant des années. Lorsque Bouteflika a cru avoir enfin un destin, les Algériens vont enfin avoir un espoir. Lorsqu'il les a déçus, ce sont les Algériens qui sont rentrés chez eux. Lorsqu'il a fait grève, des millions d'Algériens ont fait grève. Lorsqu'il a choisi de voyager intensément, des milliers d'Algériens ont choisi de prendre la mer vers le nord. Aujourd'hui, Bouteflika ne fait rien et ne peut rien faire et donc, les Algériens ne font rien en répétant qu'ils ne peuvent pas plus. Que se passera-t-il si Ouyahia devient Président ? Tous les Algériens s'enrichiront de vendre du vent mélangé à des chiffres. Et si c'est Belkhadem ? Les 12 S de Tiaret se vendront en euros.
Source Le Quotidien d’Oran Kamel Daoud
Dda Ali....un combat,un homme,un heritage
www.servimg.com/image_preview.php?i=91&u=12783329][/url]
Quel est le plus bel hommage qu’on puisse rendre au révolutionnaire de la première heure et à l’humaniste hors pair que fut Ali Zamoum appelé affectueusement Dda Ali ?
La population de Kabylie et les enfants du Djurdjura ont su perpétuer la mémoire de leur homme en héritant de ses plus beaux idéaux et en continuant le travail qu’il a amorcé avec tant d’amour et
de dévouement. Consacrant sa jeunesse à combattre pour l’indépendance du pays et sa retraite au service des plus démunis, Ali Zamoum, qui demeure un repère pour de nombreux militants, a fondé le
5 septembre 1996, dans une période des plus sombres de l’histoire de l’Algérie indépendante, l’association socio-caritative "Tagmats", un mot lourd de sens dans un pays livré aux déchirements les
plus atroces. Fidèles au serment qu’ils ont prêté à Ali Zamoum comme l’a fait lui-même un certain 1er Novembre devant la déclaration éponyme, les membres de l’association Tagmats, auxquels se
sont jointes des figures emblématiques de la région, ont relevé le défi d’apaiser les souffrances des malades et de leur rendre le sourire, faisant ainsi de ce groupe l’un des plus actifs au
niveau national.
Tagmats, 12 ans de dur labeur et beaucoup de larmes séchées
Célébrant le 12e anniversaire de la création de Tagmats commémorant le 4e anniversaire de son président fondateur Ali Zamoum, une cérémonie rassemblant les membres de l’association, les médecins
et les pharmaciens apportant une grande assistance en matière de prise en charge des malades sans ressources et l’ensemble des bienfaiteurs, sans lesquels l’association n’aurait pu réaliser de
tels exploits. Cette rencontre qui instituera à coup sûr une dynamique d’action sociale digne des valeurs et principes de nos aînés et créera un cadre d’expression de la fraternité et de la
solidarité permettra d’initier des opérations d’aide et d’entraide envers ceux défavorisés et qui se trouvent dans le besoin. S’étalant sur deux journées, les 28 et 29 août, plusieurs activités
marqueront cette célébration, à commencer par un recueillement au carré des martyrs de Tizi n’Tleta avec le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe où repose Dda Ali. Une action de solidarité
sera menée à l’hôpital de Draa El Mizan qui, rappelons-le, a eu droit à plusieurs dons de l’association et un prix de mérite institué il y a deux années, pour récompenser une personnalité qui a
marqué l’année par sa générosité. Le prix Ali Zamoum 2008 sera décerné à un bienfaiteur de l’Algérois qui a ouvert son cœur et les portes de sa maison aux démunis. Il est à signaler que
l’association Tagmats se bat au quotidien et a entrepris plusieurs actions au profit des pauvres et des malades telles la réception de plusieurs centaines de lunettes de vue en provenance de
France par l’intermédiaire de Tagmats Europe Algérie avec une priorité pour les écoliers, circoncision collectives et individuelles d’enfants, collecte d’argent pour les femmes nécessiteuses de
la région et distribution de médicaments et de matériels médicaux et transport de malades par ambulance offerte par le CHU de Grenoble par l’intermédiaire des Médecins du Monde. Un projet cher à
Dda Ali qui s’est démené pour sa réalisation et a pu enfin voir le jour à travers la construction d’un dispensaire à Helouane, un hameau reculé au pied du Djurdjura. Le coup de starter des
travaux donné en 2006 par la veuve Zamoum a été fort en émotion et a constitué une très belle preuve de fidélité de ses enfants qui ont mené à bien son projet.
De l’action militaire
Né le 29 octobre à Boghni, Ali Zamoum a été dès son jeune âge en contact très étroit avec les militants du mouvement national, dont son frère aîné Mohamed alias le colonel Si Salah. Doté d’un
patriotisme inégalable, il est passé de simple sympathisant à militant, chef de cellule, chef de groupe puis chef de kasma de la région au sein du PPA MTLD. Responsable d’une des six régions que
comptait la Kabylie, Ali Zamoum homme de confiance de Krim Belkacem, reçoit de ce dernier la déclaration du 1er Novembre dont il a eu la charge de la reproduire en plusieurs exemplaires. Alors
âgé de 21 ans seulement, Ali Zamoum s’acquitta de sa tâche et assura comme prévu le tirage et l’expédition du document vers les destinations indiquées. Arrêté au maquis et condamné à trois
reprises par le tribunal militaire d’Alger et incarcéré dans plusieurs prisons d’Algérie et de France il partagea la cellule de nombreux condamnés à mort à l’instar de Ahmed Zahana auquel il
était très lié et qui fut guillotiné le 9 juin 1956 à la prison de Serkadji. Occupant après l’Indépendance le poste de responsable militaire à Bordj Ménaiel, il ne tarda pas à le quitter pour se
consacrer à des actions civiles.
…à l’action civile et sociale
Estimant que le serment du 1er Novembre est accompli et mettant les armes de côté après la libération du pays du joug colonial, Ali Zamoum, le militant à l’énergie débordante ne se mettra pas au
repos et servira encore son pays en assurant plusieurs fonctions au sein de l’administration centrale. Il a été nommé directeur du centre d’éducation surveillée de Birkhadem puis a pris de la
première maison d’enfants "le château Holden." Il fut désigné également préfet de Tizi Ouzou, directeur du complexe textile de Draâ Ben Khedda, directeur de l’Institut des hydrocarbures de
Boumerdes et enfin directeur de la formation au ministère du Travail et des Affaires sociales. A la retraite, Dda Ali fera son retour au village natal, et demeurer proche du petit peuple et à
l’écoute de ses semblables. Il tentera de rendre hommage à ses frères de combat en préservant leur mémoire de l’oubli. Dans cette optique, il a alors entrepris des recherches et a rédigé des
biographies plus ou moins approfondies pour certains d’entre eux, a effectué des démarches administratives auprès des autorités afin de rétablir les vrais moudjahidine dans leurs droits et il est
même allé jusqu’à solliciter les services concernés de baptiser les infrastructures au nom de ces maquisards. Toujours dans cette volonté de dépoussiérer l’histoire de la Guerre d’Algérie, Ali
Zamoum a initié et contribué à la réalisation de monuments et stèles d’anciens compagnons d’armes et animé des conférences traitant du mouvement national à la demande de plusieurs associations
culturelles ou de jeunes. Encouragé par Kateb Yacine, il a écrit un livre intitulé Tamurt Imazighen. Mémoires d’un survivant 1940-1962. Ne pouvant s’empêcher de répondre au cri du cœur et à
l’appel de détresse des démunis et des malades,il s’inscrira dans l’action sociale et créera en 1996 avec un groupe d’amis une association à vocation sociale et humanitaire et contactera
plusieurs de ses connaissances installées en France en leur proposant de créer également une association caritative à Paris. Ce qui se réalisera en février 1998 sous l’appellation Tagmats
Solidarité Europe. Quatre ans après sa disparition, l’âme de Dda Ali plane toujours sur Tagmats et étend ses ailes protectrices pour guider ses enfants à redonner le sourire aux milliers de
malades. L’image du fondateur de Tagmats, au volant de sa fourgonnette, sillonnant les ruelles des villages les plus reculés de la Kabylie , demeure encore vivace dans les esprits, désormais
marqués à jamais. En dépit de son absence physique, la seule évocation de Ali Zamoum, témoignent les membres de l’association, agit tel un passe-partout qui réussit à attendrir les cœurs les plus
endurcis et à ouvrir les porte-monnaies des plus réticents… merci Dda Ali !
Mouloud Gaid:Les noirs en kabylie"Akwlan"
Noirs en Kabylie (Mouloud GAÏD)
Le Caïd Mohamed Ben AIi connu sous le nom de Mohamed Debbah fit venir 400 noirs du Sud qu’il établit à Tala N’Zouia (Boghni) en 1746. Dotés de chevaux et d’armes, ils participèrent aux collectes d’impôts et aux opérations militaires. [25] Le Dey Ibrahim Pacha autorisa ses Caïds à attribuer des terres domaniales à ces nouvelles recrues. Ceux-ci s’y établirent avec leurs familles créant ainsi des mouls Abid. Dans le Sébaou, on les installa au sein de la tribu des Ait Amraoua, entre le confluent de l’Oued Aïssi, et l’oued Amraoua, au pied du Djebel Baloua. Cette colonie se divisa bientôt en trois fractions : Tazmalt n’Bou Khoudmi, Tazmalt n’Kaâ-ou-Meraï, Tazmalt n’Taba Othman.
Dans la région d’Akbou, la colonie noire fut installée près du passage de Chabet-EI-Ahmeur. Les colonies noires prospérèrent tant que les Turcs y demeurèrent puissants. Certains de leurs chefs épousèrent des femmes kabyles d’origine très modeste recherchant protection et sécurité pour elles-mêmes et pour leurs proches souvent étrangers à la tribu locale. À la longue ; il se constitua une catégorie de population fort métissée qui s’intégra progressivement à la population autochtone.
La chute des Turcs obligea la grande majorité d’entre eux à chercher refuge et protection ailleurs. Ils émigrèrent ou se dispersèrent dans la région pour offrir leurs services aux puissantes familles locales. Ceux de la grande Kabylie, furent admis chez Belkacem ou Kaci de Temda el Belat, Mohand ou el Hadj de Taguemount ou Aamrouche.
Ceux d’Akbou furent engagés par Ourabah qui les cantonna à Ighil Alouan dans les Ait Tamzalt ; par Mohand-Ou Châbane qui les établit à Tighilt-Amérian dans les Fenaïa ; par Mohand-Ou Chalal qui les installa à El Flaye dans les Béni-Oughlis ; par Ben Ali Chérif qui les mit au service de sa zaouia de Chellata. On leur donna des noms rappelant leurs origines : Ould Abid ; Aberkane ; Berkane ; Lekehal ; Akli.
[24] A partir de 1625-1626. la famille Bel Kadi (ancien roi de Koukou) est connu sous le nom de Oulad Bou Khettouch. Les descendants de Bou Khettouch existent encore à Tamda, à Djemâa Sahridj et à Souama, ils disposent d’un certain nombre de documents attestant cette ascendance. La fille de Amar Bel Kadi Ben Khettouch marié avec Si Chérif Boutouch des Aït Boutouch de la tribu des Aït Idhourar eut un fils qui devint plus tard Caïd du Sebaou et Bey du Tittri. Ses descendants s’étaient établis à Blida. Revue africaine T7, p. 293 p.8, p.365
[25] Le Caïd Mohamed Ben Ali fut appelé Mohamed Debbah (l’égorgeur) en raison de sa cruauté. Il fit égorger, dit-on, plus de 1200 kabyles, faits prisonniers au cours des campagnes dans la région.
Extrait de "HISTOIRE DE BEJAÏA ET DE SA RÉGION" depuis l’antiquité jusqu’à 1954
Éditions MIMOUNI 1976
Les noirs en Kabylie furent introduits par les Turcs en les admettant comme auxiliaires auprès de leurs garnisons de janissaires en Kabylie.
Le Caïd turc de la Basse Kabylie, Ali Khodja, pour parer aux attaques incessantes de Si Ahmed Ben Ali Ben Khettouch [24], fit renforcer le Bordj de Tazarart et y installa une colonie de nègres (1720) appelés Abib-ou-Chemlal ramenés du Sud
Tamurth imazighen
De simple militant, j'ai bien vite été élu chef de cellule, puis chef de groupe, puis chef de la kasma de notre région. Je ne faisais pratiquement que militer dans le Parti. Au grand désespoir de ma grand-mère qui ne comprenait pas que je ne sois pas comme les autres militants du village. Un jour elle s'en plaignit auprès d'un ami, Yantren Chabane :
- Pourquoi vous ne l'aidez pas un peu ? Ali est tout le temps pris par le Parti, alors que vous vous occupez bien des travaux de vos champs !
- Mais Yemma Hadjila, il travaille pour son pays ! lui répondit Yantren.
- Je ne comprends pas comment on peut travailler pour son pays et abandonner ses propres terres ! lui dit-elle alors.
En kabyle, la terre et le pays portent le même nom : Tamurt. Logiquement, je devais commencer par m'occuper de nos propres parcelles plutôt que du pays tout entier !
Ali Zamoum:tamurth imazighen
Ali Zamoum est né le 20 octobre 1933 à Boghni (Tizi Ouzou). Fils d’un des premiers instituteurs de la localité, il rejoint, avec son frère Mohamed (futur colonel Si Salah), l’école primaire de
Boghni. Ali quitte l’école à l’âge de 11 ans. De retour au village Ighil Imoula, il fréquente les jeunes militants du Mouvement national, dont son frère deviendra au début des années 1950
secrétaire du centre municipal.
Ce dernier sera arrêté en 1953 pour avoir fourni au parti nationaliste de la logistique appartenant à l’administration coloniale. Après un an de prison, il sera libéré au moment de la préparation
de la guerre d’indépendance. Fin octobre 1954, Ali Zamoum reçoit de Krim Belkacem un texte qu’il devait « reproduire en millier d’exemplaires ».
C’était la Proclamation du 1er Novembre. Le texte a été tiré à Ighil Imoula, qui fut ainsi le premier village à entrer en guerre contre l’occupant français. Au maquis au-lendemain du tirage de la
Proclamation, Ali Zamoum sera arrêté en février 1955 à l’issue d’un accrochage dont a réchappé un groupe de résistants, dont les deux futurs colonels Ouamrane et Si Salah.
Ali Zamoum sera condamné à mort et incarcéré dans une dizaine de prisons, en Algérie et en métropole. Ses sept années d’incarcération, passées sous la hantise de l’exécution de la peine, seront
consacrées essentiellement à la lecture et il découvrira des auteurs proches des mouvements révolutionnaires. A l’indépendance, il quitte l’Armée nationale (ALN), considérant que « le serment de
l’Indépendance du pays a été accompli ».
Il sera nommé le premier préfet de Tizi Ouzou, mais ne restera pas longtemps à ce poste. Quelques années plus tard, il occupera des postes de responsabilité au sein de l’administration centrale,
notamment au ministère du Travail, à partir duquel il soutiendra le travail de Kateb Yacine dans le cadre de « l’action culturelle des travailleurs ». À la retraite, Ali Zamoum mettra en place à
Boghni l’association Tagmats qui œuvre dans le domaine de la l’action sociale. Il est l’auteur de Tamurt Imazighen. Mémoires d’un survivant 1940-1962, éditions Rahma, Alger, 1993.
ESDEM 1 DCBoghni 0,Le leader tombe à draa el mizan
Ce match de retrd de la 22 ém journée s'est achevé à l'avantage de l'ESDEM qui pourtant n'a rien montré si ce n'est l'erreur du gardien djoudi qui arretait le ballon avec sa poitrine au lieu de le faire avec ses mains comme tout autre gardien de but.ainsi sa couta chére au DCB boghni d'aller chercher un gardien pour la saison prochaine au lieu de ce gloglo!!