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Djurdjura Club de Boghni

Farid Ali Un artiste révolutionnaire multidimensionnel

16 Mars 2018 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

Farid Ali, de son vrai nom Khelifi Ali est né le 9 janvier 1919 à Ikhelfounen, dans la commune de Bounouh. Après de brèves études chez les Pères blancs où il obtient le CEP, il quittera son village natal pour Alger en 1935 et y gagner sa vie à la sueur de son front en tant que cordonnier à la rue Randon. Dans les années 40, déjà, il fréquentait assidûment les Ali Qadarite, Ahmed Oummeri nommé " bandits d’honneur ", mais qui ne faisaient que se rebeller contre le joug français. En 1940, Farid Ali immigre à Paris. Ses rencontres avec les nationaux lui font découvrir les idées nationalistes auxquelles il ouvrira son cœur. Encouragé par les différents chefs d’orchestre du moment tels Mohamed El Kamal ou Mohamed Al Jamoussi et plus tard, Amraoui Missoum. Farid Ali, se consacre à la musique. il participe à deux récitals organisés par Mohand-Saïd Yala à la salle Pleyel (Paris), en compagnie de Mohamed El Kamal, Allaoua Zerrouki, Mohamed Al Jamoussi et les frères cubains Baretto en 1949 ; il était programmé pour un numéro de claquettes dont lesquelles il était virtuose. A Boulogne, il nouera des amitiés avec les artistes qui venaient interpréter leur vie, chanter leurs amour et nostalgies. En 1951 suite à un attentat contre un responsable de la radio française, Farid Ali soupçonné, sera expulsé de France. De retour au pays natal, il activera au sein du PPA/MTLD, obligé de se déplacer fréquemment il était obligé de se déguiser comme tous les militants de la légitime révolution. Arrêté par l’armée coloniale en 1956 à Bounouh, il sera emprisonné à Draâ El Mizan, où il subira les pires tortures. Libéré en 1957, il s’engagea dans la guerre de Libération nationale. A l’Indépendance, il enregistra quatre titres à la Maison Philips, il continue sa tournée à travers le pays et prend en gérance un restaurant à la rue des Coqs qui se transformera en un relais d’artistes et combattants de la cause nationale. A l’époque, une attestation de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs, éditeurs et musiciens) était la carte administrative reconnue pour les artistes mais son casier judiciaire n’étant pas vierge, suite à ses démêlés et à son arrestation par les Français, il sera obligé de demander à Cheikh Nourredine de le parrainer pour bénéficier de cette fameuse carte. Elle lui ouvrira les portes de la Radio d’Alger où il enregistrera plusieurs chansons avec feu Cheikh Nourredine dont Z’har ulac, Miss el ghorba, Anda telidh. …Admis à l’hôpital de Boghni, le patriote et l’illustre Farid Ali rendra l’âme le 19 octobre 1981, à l’âge de 62 ans. Il est inhumé à Bounouh.

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akli yahiaténe.chant de l'exil

16 Mars 2018 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

Né en 1933 à Aït Mendès en Kabylie, le petit Akli qui n’a pas connu les bancs de l’école se retrouve dès l’âge de 12 ans à Alger où, comme de nombreux enfants de son âge, il vit de petits métiers. Au moment de l’armistice en 1945, il est arrêté et séjourne plusieurs mois en Maison de redressement. Il embarque en 1952 pour la France, vit de petits emplois, s’initie à la mandoline et doit retourner en Algérie pour effectuer son service militaire en 54. Deux ans plus tard, le voilà à nouveau en France où il se fait embaucher chez Citroën, consacre le reste de son temps à la musique et fera la rencontre du compositeur et chef d’orchestre Amraoui Missoum qui l’encourage. Suspecté de collecter des fonds pour le FLN, il fait deux séjours en prison. C’est durant l’un de ces séjours en 59 qu’il compose Yal Menfi (Le Banni) et Ya Moujarrab, deux sésames écrits en arabe populaire qui lui valent la reconnaissance de ses pairs et lui ouvrent la voie du succès

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Mohsaid u vlaid pionnier de la chanson kabyle

16 Mars 2018 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

IL a commencé à chanter dès l’âge de 15 ans, alors qu’il fréquentait Dahmane El Harrachi à la fin des années 40 à Alger avant de s’exiler en France, mais une fois là-bas, il s’est engagé dans les rangs du PPA. Au fil des années, il deviendra révolutionnaire par sa chanson. Je vous citerai sa chanson «A yithvir sawdha sen slam iwarach ak tmurth iw». Durant sa carrière, il n’a enregistré que 34 chansons. S’il avait consacré sa vie à chanter, il aurait un grand répertoire, parce qu’il faisait partie de ce genre d’artistes qui avait un don particulier.

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