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Djurdjura Club de Boghni

le royaume de Koukou

2 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

le royaume de Koukou

Un colloque international sur cette période de l’histoire est prévu à Alger en 2011, a annoncé le HCA.

Le Haut commissariat de l’amazighité (HCA) a organisé, jeudi à la maison de la culture  Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, une Journée d’étude sur le royaume de Koukou fondé dans la Kabylie orientale, par Si Ahmed Belkadi au XVIe siècle. Plusieurs  communications ont été présentées à l’occasion par   des  universitaires et des historiens. Sous le thème « Royaume de Koukou : chronologie et géographie des lieux »,  Oulhadj Aït Djoudi, de l’université d’Alger,  a revisité dans son intervention quelques aspects historiques de cette période. Il a  abordé, entre autres, les controverses ayant trait à la généalogie des Aït El Kadi.

Pour sa part,  Arezki Chouitem, maître de conférences au département d’histoire (université d’Alger)  s’est intéressé à  la conjoncture nationale et internationale de la création de ce royaume indépendant en Kabylie, lors de la période des Ottomans et pendant l’occupation espagnole en Algérie. Il a également rappelé  les raisons de la déchéance  de  ce royaume qui a duré pendant 2 siècles. Il citera, notamment, les rivalités familiales, le changement permanent de siège de sa capitale, l’organisation tribale et traditionnelle de la société. L’historien Mohamed Benmeddour a consacré son intervention aux aspects historiques et anecdotiques du  royaume. L’écrivain  Younès Adli, docteur en langues, littératures et sociétés, a intitulé sa communication : « Le royaume de Koukou, une réaction patriotique inaccomplie.

Settar Outmani, de l’université de Béjaïia devait intervenir sur les relations du royaume de Koukou avec les principaux pouvoirs politiques présents en Kabylie. Deux autres communications ont été présentées dans l’après-midi par Zinedine Kacimi, historien, directeur du Centre islamique d’Alger et Djamil Aïssani, professeur à l’université de Béjaïa. Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le directeur de la promotion culturelle au HCA, Si El Hachemi Assad, a indiqué que cette rencontre se veut une opportunité pour  «sensibiliser le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’octroi de bourses de doctorat aux étudiants en histoire intéressés par l’histoire de ce royaume et pour encourager la recherche et l’écriture de l’histoire sur cette période par des nationaux, en exploitant les archives existant en Algérie et à l’étranger notamment en Turquie et en Espagne».

D’autre part, il a annoncé la tenue, en 2011, à Alger,  d’un colloque international sur le royaume de Koukou. Selon des historiens, le royaume de Koukou a  duré pendant deux siècles. Il a été fondé au XVIe siècle par Ahmed Belkadi, un des chefs kabyles qui ont participé avec les corsaires turcs à la reprise de Béjaïa sur les Espagnols. Sa capitale est Ath Ghobri. « En 1520, Khayrad Din Barberousse décide de mener une expédition contre Ahmed Belkadi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est avec beaucoup de chance que Barberousse conservera la vie sauve en prenant la fuite au bon moment. Victorieux, Ahmed Belkadi s’empare d’Alger où il règnera sans difficulté jusqu’en 1527. En Petite Kabylie, c’est le royaume des Aït Abbas qui résistera aux Ottomans jusqu’à l’arrivée de l’armée française».

Les écrits publics sur le royaume de Koukou sont très rares, ont indiqué des universitaires. Aujourd’hui, mis à part une colline qui surplombe Bab El Oued et quelques lieux éparpillés à travers notamment la wilaya de Tizi Ouzou, peu de choses ou presque évoquent le nom de Koukou. On n’en trouve nulle trace  dans les manuels scolaires, encore moins de choses ou presque évoquent le nom de Koukou. On n’en trouve nulle trace  dans les manuels scolaires, encore moins de rencontres  organisées pour exhumer l’histoire de ce royaume berbère du XVIe siècle dont de nombreux historiens estiment qu’il démontrait, déjà, à cette époque-là, l’existence d’une entité nationale.

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S
Cette photo ne correspond pas la région ont vous parler, c'est kalaâ eth Abbas a bejaia.
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