Le mythe touareg
Amerolqis appartient au monde préislamique et mythique. Sa personnalité repose sur un paradoxe : sa créativité culturelle s'oppose à la stérilité de ses
performances génésiques qui font éclater toutes les femelles - animales ou humaines - qu'il approche, car c'est un géant. Sans descendance biologique, il est le créateur des traits majeurs de la
vie sociale : l'écriture (confondue avec la langue), la poésie et la musique transmise par le violon monocorde.
Prince des activités galantes et artistiques, il est la manifestation archétypale de la vie sociale traditionnelle pour laquelle ce que nous appelons "vie artistique" est en fait l'état essentiel
à une communication ludique quasi institutionnalisée. L'écriture fait alors partie du champ conceptuel de la vie amoureuse et non pas de celui qui réfère à l'utile et à
l'efficace. Personnage mythique, à la fois donjuanesque et romantique, héritier du célèbre Imrou'l-Qays, poète préislamique d'Arabie, Amerolqis aurait
inventé les formules destinées à expliciter chaque signe conçu comme un code. Géant à l'intelligence puissante, il aurait initié l'homme à des connaissances qui ne lui étaient pas destinées. Il
appartient, par ses caractéristiques prométhéennes, aux mythologies universelles. Il a du héros civilisateur les qualités exceptionnelles, la situation unique et supérieure, donc totalement
solitaire.
YAHOO.util.Event.onDOMReady( function() { try { var popin = new OB.SocialPopin('socialPopup', false); } catch(e) {} } );