Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Djurdjura Club de Boghni
Articles récents

Le projet Renault avance, en attendant la technologie

16 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #économie

projet-Renault.jpg 

 

Les choses commencent à s’éclaircir concernant le projet d’implantation d’une industrie automobile en Algérie, un partenariat avec le constructeur automobile français Renault. Bien qu’un accord entre le gouvernement et le constructeur français soit imminent, selon le ministre de l’Industrie, M. Benmeradi, les négociations pourraient prendre beaucoup plus de temps que prévu. «Mieux vaut tard que jamais», dit l’adage. Le projet est d’une importance capitale pour le pays et son économie car, au-delà de l’apport immédiat (production et emploi), l’Algérie cherche d’abord le transfert technologique et le savoir-faire. «Notre objectif est d’arriver à un taux d’intégration d’au moins 50%, c’est-à-dire que 50% de la valeur du véhicule sera produite en Algérie», avait souligné le ministre de l’industrie la semaine dernière.Conscients de l’ampleur du projet mais également de sa complexité, les pouvoirs publics comptent aussi entamer une opération de mise à niveau particulière visant à adapter le tissu industriel au projet ainsi que ses besoins. Sur ce point, le ministre avait reconnu que, malheureusement, les sous-traitants nationaux «manquent de savoir-faire et travaillent sans le respect des normes». C’est pour cela que le ministère a décidé de les accompagner dans le processus de certification.Outre cette opération qui s’est imposée d’elle-même, le gouvernement est appelé à retenir cette leçon et à en tirer les enseignements nécessaires. Notre tissu industriel nécessite une refonte globale de manière à l’adapter et le mettre en synchronisation avec les aspirations économiques du pays.
Dans ce cadre, il serait peut-être indispensable d’associer le secteur privé dans le projet en question. Chose qui n’a pas été évoquée encore. Outre ces considérations, il faut relever tout de même cette volonté des pouvoirs publics de s’engager dans un projet porteur tout en mettant en relief l’impératif de faire de cet investissement un facteur déterminant dans la relance de l’industrie d’une manière générale. Globalement, ce qui est à retenir des détails qu’on avance au compte-gouttes sur ce dossier est le fait qu’aujourd’hui,
l’industrialisation du pays devrait passer inéluctablement par un transfert technologique graduel, composer avec un secteur privé libéré, accompagné et soutenu sur tous les plans. L’Algérie, par ailleurs, a toutes les chances de concurrencer d’autres pays sur ce plan (attraction des investissements étrangers), pour peu qu’on ouvre les portes et on négocie intelligemment la plus grosse part de transfert technologique. Les avantages sont connus, il faudrait maintenant connaître les objectifs.

Source La Tribune Smaïl Boughazi

Lire la suite

Santé - L’Abricot - Un tonifiant intellectuel

16 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

l-abricot--copie-1.jpg 

Il est l’un des fruits les plus intéressants en phytothérapie. Ses vertus sont multiples : il contient du phosphore et du magnésium qui nourrissent les cellules du cerveau. C’est un tonifiant intellectuel reconnu depuis très longtemps.
Il fortifie le sang, favorise la multiplication des globules rouges, l’abricot est un atout pour combattre l’anémie… A l’approche de l’été, on n’hésite pas à le consommer pour préparer sa peau au soleil, tout naturellement. C’est lors de fouilles récentes dans le sol de «Shenchovit», une ancienne ville d’Arménie, que les archéologues ont trouvé des noyaux d’abricots datant de plus de 6 000 ans avant l’ère chrétienne. Toutefois, c’est dans une lettre écrite en chinois datant de plus 4 000 ans que l’on retrouve la première trace écrite. Ce témoignage implique que ce fruit fut dans les premiers à être consommé par les ancêtres.
L’abricot représente une source remarquable de carotène, qui une fois dans le corps se métabolise en vitamine A. La vitamine A permet d’améliorer la vision nocturne, de favoriser la croissance et de protéger la peau des agressions extérieures.
Grâce à la vitamine A, on fait bénéficier notre corps d’agents antioxydants et on le protège donc contre le cancer. La vitamine A, c’est un peu comme une cure de jouvence pour notre organisme, car elle permet aux cellules de se renouveler… Par ailleurs, quand l’abricot atteint sa maturité, c’est là qu’il est le meilleur pour la santé.
Il devient très digeste et sa légère acidité favorise la digestion. Ses fibres sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal et régulent le transit intestinal. L’abricot possède du phosphore et du magnésium qui nourrissent les cellules du cerveau. C’est un tonifiant intellectuel reconnu depuis très longtemps. On recommande également l’huile d’abricot, elle est depuis très longtemps utilisée par les Hunzakut du Pakistan comme huile de soin antirides. Ce peuple consomme énormément d’abricots et bénéficie d’une extraordinaire longévité. L’huile est issue du noyau du fruit, il permet l’obtention d’une huile aux vertus émollientes et nutritives. Cette huile est très utilisée en cosmétique. Pour ce qui est des fruits secs et plus particulièrement des abricots secs, ils sont une excellente source d’énergie naturelle.
* L’abricot : pour une beauté au naturel
En huile, l’abricot constitue un excellent soin du visage. De couleur jaune, l’huile est extraite de l’amande du noyau, elle présente une texture légère avec une faible viscosité et se laisse facilement absorber par la peau, ne laissant ainsi aucun effet brillant. L’huile d’abricot est réputée pour améliorer et raviver l’éclat de la peau. Elle peut se substituer aux crèmes de jour et de nuit. Elle convient également aux peaux fatiguées, flétries et ternes. Depuis longtemps, les médecins arabes préconisent l’huile d’abricot pour traiter certaines maladies comme les maux d’oreilles ou du nez. Au Pakistan, les femmes en font usage pour conserver une peau de velours, malgré la vieillesse. Mélangée à l’argile, l’huile d’abricot offre un excellent masque de beauté antirides, et peut être utilisée pour calmer les irritations dues au soleil. Voici quelques astuces pour utiliser l’huile d’abricot ou tout simplement l’abricot lui-même.
*Pour retrouver la douceur de vos mains et de vos pieds, vous pouvez extraire un verre de jus d’abricot. Versez-le dans une cuvette et ajoutez un litre d’eau tiède. Plongez et gardez vos mains ou vos pieds pendant 10 minutes dans cette solution, ils en ressortiront protégés.
*Pour un masque, prenez 3 à 4 abricots mûrs et dénoyautez-les. Ecrasez puis fouettez ensemble la pulpe et la peau de façon à obtenir une bouillie. Vous pouvez rajouter six gouttes d’huile d’amande douce pour appliquer l’ensemble sur votre visage. Gardez votre masque pendant 20 minutes. Pour l’enlever, essuyez avec un morceau de coton imbibé d’eau.
*Pour une peau douce, nourrie, éclatante, mixez deux abricots, ajoutez 1 cuillère à café de jus de citron et 2 cuillères à soupe de crème fraîche. Mélangez soigneusement et appliquez sur le visage. Laissez agir 15 minutes, puis rincez abondamment à l’eau tiède.
*Pour un soin réparateur des cheveux secs, mélangez dans un mixeur un à deux abricots pelés (selon la longueur de vos cheveux), deux cuillères à soupe de miel et une cuillère à soupe d’huile de noyau d’abricot. Vous devez obtenir une pâte lisse. Lavez vos cheveux et appliquez sur toute la chevelure en massant bien le cuir chevelu. Pour un meilleur résultat, entourez vos cheveux d’une serviette et laissez poser 20 minutes. Puis rincez à l’eau tiède.

 

Source Le Soir d’Algérie

Lire la suite

DCBoghni 2 OTR 1:video

16 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #sport


L'egalisation de Loutani à la 35 min
Lire la suite

«Le taux d’intégration de 50% du projet Renault est un acquis», selon M. Benmeradi

14 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #économie

renault 

 

Les négociateurs algériens et français se retrouveront fin mai, à Alger, lors d’un quatrième round de discussions autour du dossier de partenariat bilatéral qu’ils veulent relancer sur de bonnes bases comme l’indique amplement le chassé-croisé des responsables de haut niveau, de part et d’autre, à Paris ou à Alger.

Ce travail, entrepris conjointement entre M. Benmeradi, ministre de l’Industrie et M. Raffarin, spécialiste des grands dossiers de coopération et conseiller du président Sarkozy, a permis  «de bien avancer», selon le ministre de l’Industrie qui a affirmé, ce jeudi, que huit dossiers  sur douze  ont «totalement été réglés». Parmi ces derniers, le projet tant attendu, relatif à l’implantation de Renault en Algérie. Selon le ministre, les négociations, là aussi, «avancent très bien»  puisque l’accord sera sûrement conclu le mois en cours.
Les choses sérieuses ont commencé tout récemment, - trois mois d’intenses  négociations - et les premiers éléments du dossier  ont pu voir le jour avec plus de précisions  suite à des  déclarations optimistes du ministre de l’Industrie, M. Benmeradi qui, dès début 2011, confirmait les prétentions algériennes et françaises sur ce projet et qui ont tout de suite convergé sur les modalités pratiques. Ainsi, comme premier résultat de ces tractations, les négociations avec le constructeur français marquent des points puisque «un pas était enregistré», selon M. Benmeradi qui vient de clore lors de la dernière semaine d’avril une visite à Paris pour booster le partenariat algéro-français. On a beaucoup lié ce progrès à la question de voir comment «alléger le dispositif algérien en matière d’investissement étranger en Algérie», plus exactement, les dispositions qui ont été introduites par la loi de finances complémentaire de 2009. Cet allègement ne pouvait cependant toucher à la règle sacro-sainte du 51 % - 49 % en faveur du partenaire national. Le  constructeur français devra donc construire une usine de 75.000 voitures/an  pour  quatre modèles différents, ce qui a été qualifiée «d’acceptable» par les autorités algériennes qui ont estimé du coup les nouvelles propositions de Renault intéressantes, selon Mohamed Benmeradi. Les Français voulaient, au départ, lancer deux modèles seulement et pour un niveau de production de 50.000 unités. Autre avantage, l’Algérie sera associée au processus de commercialisation des véhicules produits. Le projet est aussi bénéfique pour l’Algérie puisqu’il prévoit  un taux d’intégration de plus de 50% et la création de 20.000 emplois directs et indirects. Ce qui n’est pas négligeable. Le projet Renault porte notamment sur la construction en Algérie de voitures de ce constructeur français, avec un taux d’intégration de plus de 50%. «Nous avons mis en contact le constructeur français avec soixante-dix sous-traitants privés nationaux pour faire, entre autres, la câblerie et la sellerie. Notre objectif est d’arriver à un taux d’intégration d’au moins 50%, c’est-à-dire que 50% de la valeur du véhicule sera produit en Algérie», a encore précisé M. Benmeradi, pour qui un tel taux d’intégration était «un acquis». Cependant, les sous-traitants nationaux «manquent de savoir-faire et travaillent sans le respect des normes» et c’est pour cela que «nous sommes en train de les accompagner dans le processus de certification», a-t-il noté. L’autre volet sur lequel les négociations avancent bien est la fabrication des carrosseries des véhicules. «Nous avons demandé à fabriquer les coques des véhicules Renault en Algérie et notre demande a été acceptée», a-t-il dit.
 «Nous voulons que la plupart de la production du projet Renault soit faite chez nous. Ce que les (propriétaires de Renault) arrangerait peut-être c’est de faire une usine de montage, mais la valeur ajoutée serait, dans ce cas, minime», a-t-il expliqué. «C’est pour cela que nous avons insisté pour qu’une partie des équipements soit fabriquée en Algérie», a-t-il soutenu.
Reste la date de démarrage effectif du processus de fabrication  et si Renault pourrait, comme prévu, livrer  ses véhicules sur le marché algérien d’ici 2012
.

Source Horizons K. Daghefli

 

Lire la suite

DCBboghni en Regionale 2:Un certain vendredi 13

14 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #sport

Hier vendredi 13 une date dans l'histoire du DCBoghni.en effat en disposant de tizi rached,combiné à la defaite dyu CRBTo à ougnoun  c'est l'accession de boghni en regionale 2.pourtant les choses ont mal debuté avec l'ouverture du score par l'OTR à la 5 minute.ce qui a poussé les coéquipiers de Mahdi Toufik a sortir le grand jeu,et a se ruer en attaque.l'égalisation n'est intervenue qu'a la fin du premier half.au retour des vestiaires la DCB a vite fait la difference.puis c'etait la peur au ventre que les spectateurs ont suivi la fin du match.au sifflet final un ouf de soulagement !!!

Lire la suite

DCBoghni 2 OTR 1:Boghni en Regionale 2

14 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #sport

DCBoghni 2 OTR 1 A l'issue du match les montagnards jubilaient de joie!!.en effat le DCB vient d'acceder en regionale 2 à la faveur de la defaite du CRBTO le dauphin du dcb,à ouagnoun.
DCBoghni 2 OTR 1
Boghni en regionale 2
par dcboghni.over-blog.com

Lire la suite

Tipasa sites de baignades interdits - Tipasa - Saison estivale : Seize sites interdits à la baignade

13 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #tourisme

Tipasa-sites-de-baignades-interdits.jpg 

Durant la saison estivale 2010, on a recensé quatre décès dans des sites de baignade situés dans les zones rocheuses.

A l’instar de la saison estivale précédente, 43 plages sur les 59 qui jalonnent les 123 km de côte de la wilaya de Tipasa, seront autorisées, à partir du 1er juin prochain, à la baignade.

C’est ce que révèle la décision de wilaya n°233 en date du 22 mars 2011. Ainsi, 16 sites seront interdits à la nage pour différents motifs, dont on peut citer : le déversement d’eaux usées directement dans la mer sans aucun traitement préalable, l’existence de rochers en surface de l’eau, l’inexistence d’accès menant vers les sites ou encore pour cause de travaux d’aménagement, comme c’est le cas au port de Gouraya.
Toutefois, malgré l’implantation de panneaux indiquant clairement que la baignade est interdite on assiste, chaque année, à des accidents et des noyades dans les plages non autorisées. «À titre illustratif, durant la saison estivale 2010, nous avons recensé quatre décès dans des sites de baignade situés dans les zones rocheuses, contre un seul cas dans les plages surveillées», confie à ce propos le lieutenant Michalikh, chargé de la communication au niveau de la direction de la protection civile à Tipasa. Ce rapport indique parfaitement que les risques de noyade ou bien d’accidents pour les estivants sont plus grands dans les sites non autorisés, et ce notamment pour deux causes essentielles, en l’occurrence les dangers liés à la nature du site (zones rocheuses) et l’inexistence sur place d’équipes de surveillants de baignade pouvant intervenir à temps pour sauver les estivants en détresse. Parmi les sites de baignade non autorisés mais souvent fréquentés par les estivants le port de pêche et de plaisance de Tipasa et la zone rocheuse proche du parc archéologique ouest du chef-lieu de wilaya, communément appelé les ruines romaines. Dans ces deux endroits, des jeunes et même des enfants bravent impunément l’interdit. «Le port de Tipasa est mon site préféré.
Car, situé en pleine ville, il m’évite de parcourir de grandes distances pour rejoindre la maison. Aussi, on a l’habitude de se donner rendez-vous ici entre amis pour profiter de la mer», raconte un jeune adolescent de Tipasa le choix du port comme lieu de baignade. Par ailleurs, même si le coup d’envoi officiel de la saison estivale n’est pas encore donnée, puisqu’il faut attendre encore quelques jours, soit jusqu’au premier juin prochain, il n’est pas rare de rencontrer dans les plages, avec le retour du soleil et la montée du mercure, des jeunes et même des familles qui y plantent leurs parasols.
«Ce n’est qu’à partir du 1er juin que la protection civile installera à travers les sites de baignade son dispositif spécial été. Toutefois, si on reçoit des appels concernant les noyades, notre devoir est de nous rendre immédiatement sur les lieux. Jusqu’à maintenant nous n’avons enregistré aucun cas de ce genre», affirme le lieutenant Michalikh de la protection civile.

 

Source Horizons

Lire la suite

Tichy,guerre au prostituées

13 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

seins.jpg 

 

Vengeance familiale et jalousie pour les uns. Affaire de gros sous pour les autres. La petite ville côtière de Tichy a connu dans la nuit du 5 mai des actes de dégradation de la part d’une partie de la population contre ses huit complexes hôteliers accusés de favoriser le tourisme sexuel. A la veille de la saison estivale, la polémique tombe mal.

Costume bleu nuit, chemise blanche sans cravate, grosse chevalière en or à l’annulaire gauche et mèche de cheveux rabattue sur le côté pour camoufler une calvitie naissante. Hocine Mersel, 65 ans, est le propriétaire de plusieurs biens immobiliers, dont l’hôtel Villa d’Est à Tichy. Il est l’un des hommes les plus riches et les plus influents de la ville. Les plus craints aussi. Hocine Mersel a la réputation d’avoir le bras long et une bonne partie des personnalités importantes de la région dans sa poche. Dans la nuit du 5 mai, son établissement et sept autres ont subi un caillassage et des dégradations de la part d’un petit groupe d’assaillants, lors de la manifestation des Tichiotes qui protestaient contre l’insécurité et la débauche qui se seraient emparées de leur ville.

D’un revers de la main, il balaie les accusations, jure que ce ne sont que des ragots et qu’il n’y a jamais eu de prostitution dans son hôtel. Il reconnaît à demi-mot que la Villa d’Est loue des chambres à huit filles. «Je suis le seul à avoir établi un règlement intérieur. Les filles savent que si elles font monter un client dans leur chambre, elles sont immédiatement renvoyées. Leurs fiches ont été transmises à la police et elles n’ont le droit de fréquenter que la discothèque. Ce qu’elles font en dehors de mon établissement ne me regarde pas», déclare-t-il.

Business des nuits tichiotes

Ces incidents, très vite interprétés par la presse comme un retour à l’ordre moral dans une ville connue pour sa tolérance, ne seraient en fait, d’après lui, qu’un règlement de comptes familial. «Ma famille me jalouse, elle ne supporte pas que l’orphelin que je suis, qui dormait dehors près des ordures, ait bâti une fortune en partant de rien. Ils me détestent malgré tout ce que j’ai fait pour eux et pour cette ville. Quoi que je fasse, on me critique. J’ai d’ailleurs reconnu parmi les caillasseurs un membre de ma famille», affirme-t-il encore. Une allégation reprise par le propriétaire d’un autre hôtel ayant fait, lui aussi, l’objet d’une tentative de caillassage et qui, sous couvert d’anonymat, affirme que «le mouvement de protestation est à mettre sur le compte de certains commerçants qui ne supportent pas de ne pas profiter de l’extraordinaire manne financière que représente le business des nuits tichiotes. Ils essaient d’enrober le tout sous le couvert de la morale, mais en réalité, c’est une question de rentabilité. Il y a un énorme gâteau à partager et ils râlent parce qu’ils n’en profitent pas. Beaucoup parmi ceux qui ont manifesté contre nous louent à prix d’or leurs appartements aux filles et savent très bien à quoi sont destinés ces appartements», souligne-t-il.

Haro sur le tourisme sexuel

Toutes ces accusations sont rejetées en bloc par le collectif des habitants de Tichy, initiateur de l’action du 5 mai et qui demande depuis longtemps la fin du tourisme sexuel que connaîtrait la ville. «Ce n’est pas notre première action. Je rappelle que la première a eu lieu en 1993 et a coûté quatre jours de prison à quatre manifestants. En revanche, c’est la plus médiatique parce que certains médias ont affirmé que notre démarche était téléguidée par des religieux. C’est absolument faux. Nous ne sommes pas contre les hôtels ou les débits de boissons. Nous nous élevons contre ce tourisme que nous ne voulons plus voir dans notre ville, déclare Walid, 33 ans, architecte installé à son compte.

A Tichy, il y a toujours eu des filles et de l’alcool. La ville est connue pour sa tolérance. Mais jusqu’à récemment, tout se passait dans les boîtes de nuit ou dans les chambres d’hôtel, à l’abri des regards. Aujourd’hui, le phénomène a débordé dans les rues et ça, les Tichiotes ne le supportent plus et ne le veulent plus. Nous voulons le retour d’un tourisme familial à Tichy.» Depuis les incidents, la Villa d’Est et tous les autres établissements connaissent une très importante baisse de fréquentation. Les filles qui venaient en discothèque et attiraient de nombreux clients sont parties vers la ville de Boulimat, à 30 km de Tichy, où elles ont été priées de se faire plus discrètes en attendant que les choses se calment. Certaines familles voient d’un très mauvais œil les mariages entre les nouvelles filles qui s’installent en ville avec les enfants de la commune. D’autres condamnent les reconnaissances de paternité qui sont faites par certains jeunes contre de l’argent.

Arme à feu

«Les filles, quand elles accouchent et pour établir des papiers à leur enfant, offrent jusqu’à 50 000 DA à un jeune pour signer un document dans lequel il affirme être le père de l’enfant et lui donne son nom. Cette situation est très mal vécue par les familles», souligne un habitant de la ville. «Ceux qui ont fait ça affirment qu’ils veulent nettoyer la ville alors que c’est faux. Ils le font par jalousie. Ils ne supportent pas notre réussite», insiste Hocine Mersel au bord de la crise de nerfs, qui relate dans les moindres détails la nuit mouvementée qu’il a vécue au milieu de ses clients. Et au cours de laquelle il a fait usage de son arme à feu pour enrayer la tentative d’effraction de la Villa d’Est. «Ils ont d’abord fermé la RN9, puis un petit groupe a décidé de saccager les huit hôtels de la ville. Ils ont commencé par l’hôtel Beau Rivage puis ils s’en sont pris aux autres. Arrivés devant mon établissement, ils se sont mis d’abord à me traiter de “fils de chienne’’ avant de caillasser les baies vitrées qui ont volé en éclats. Il a fallu qu’on emmène les clients présents dans les cuisines pour les protéger, puis ils ont essayé de pénétrer à l’intérieur de l’établissement en forçant la porte à l’aide de barres de fer. A ce moment-là, j’ai sorti mon arme et j’ai tiré en l’air. Ça les a calmés.»

Personnage pittoresque, analphabète né sur les hauteurs de Maâden, un petit village qui surplombe son établissement hôtelier, patriote dans les années 1990, self made man, Hocine Mersel énumère toutes les réalisations que la ville et ses habitants lui doivent. Regard en biais, doigt accusateur, il se lève plusieurs fois de sa chaise quand il s’emporte ou pour citer le nom de quelqu’un qui lui veut du mal. Entreprend de compter à voix haute les tables vides devant le regard interloqué des rares clients, interpelle un serveur, rabroue une fille en bustier bleu qui s’approche de la table et par peur tourne les talons. Décide de nous emmener voir les preuves de la violence de l’attaque et nous fait traverser les cuisines au pas de charge pour se rendre dans l’extension qu’il est en train de construire pour agrandir son hôtel.

Etat responsable

Là, dans une immense pièce, restent les baies vitrées éclatées. «Regardez ce qu’ils ont fait. C’est pourtant des doubles fenêtres, mais elles n’ont pas résisté à la violence des jets de pierres.» Face à cette situation explosive, la wilaya de Béjaïa a décidé de réagir et émis des arrêtés de fermeture à l’encontre de sept discothèques, à l’exception de celle de l’hôtel Syphax, pour non-conformité. Ces arrêtés ont été annulés une semaine plus tard. Les propriétaires s’étant engagés auprès des autorités à entreprendre les travaux nécessaires pour se mettre en conformité. Hamid Aïssani, président d’APC de Tichy depuis 2002 sous l’étiquette FFS, dit comprendre la réaction de la population, mais condamne les débordements qui ont eu lieu.

Pour lui, l’Etat a une grande part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Il se demande si le laxisme manifesté par les forces de l’ordre lors de la nuit du 5 mai n’était pas voulu. «Quand je vois une dizaine de personnes bloquer la RN 9, sans qu’elles soient inquiétées par les forces de l’ordre, je suis en droit de me poser des questions sur l’absence de l’Etat sur le terrain…» Reste que pour une ville qui vit en grande partie grâce au tourisme, la saison estivale risque de connaître des ratés. «Les estivants venaient ici pour passer des vacances en toute quiétude, témoigne un hôtelier de la ville. Avec la mauvaise publicité que vient de connaître la ville, il y a des chances que certains préféreront aller se reposer ailleurs…»
Bordj Bou Arréridj : El Gourbi fermé pour une histoire «d’horaire»

Pour un fallacieux alibi, «non-respect d’horaire de fermeture», ni indiqué ni précisé dans un document administratif, le bar-restaurant de l’hôtel Gourbi de Aïn Taghrout (chef-lieu de daïra à 30 km de Bordj Bou Arréridj) est, sur une décision du wali de BBA, fermé depuis le 3 mars. Afin de connaître les raisons exactes de cette décision, Saïd B., le propriétaire de l’établissement, a saisi, par quatre courriers, l’ex-wali. En face : silence radio, y compris de l’actuel wali.

En l’absence de réponse, le propriétaire de l’hôtel voit son investissement de plus de 250 millions de dinars partir en fumée. Mais il prend son mal en patience et se tourne vers le ministre de l’Intérieur et vers le premier responsable du secteur du tourisme. Là encore, pas de réponse. La situation de l’établissement et de ses vingt-trois travailleurs au chômage forcé n’intéresse apparemment personne.

Réalisé dans le cadre de la promotion des investissements, l’établissement ne cesse, depuis la fameuse expédition punitive déclenchée à la mi-journée du 14 juillet 2001 par des jeunes de la localité (voir El Watan n° 3240 du samedi 4 août 2001) qui l’ont incendié, d’attirer les foudres de certains. «Pour m’obliger à ne plus offrir de boissons alcoolisées à mes clients, on veut m’avoir à l’usure. Avec une telle démarche, on cherche ni plus ni moins que ma faillite.

La fermeture de l’établissement situé à la sortie de la ville n’est, qu’on le veuille ou non, basée sur aucun motif valable. D’autant que cette histoire de cabaret n’existe que dans l’esprit de certaines personnes. Lesquelles n’ont certainement pas admis la décision de justice du 6 octobre 2003 me donnant droit à des dommages pour les dégâts occasionnés à mon établissement lors de l’attaque du 14 juillet 2001. Dans des buts inavoués et pour mettre à sac un investissement, résultat de plus de 35 ans d’exil, on utilise ce genre de ficelles et subterfuges», accuse non sans une certaine amertume le vieux Saïd B., qui n’entend pas lâcher prise.
Source El Watan Kamel Beniaiche

Lire la suite

DCBoghni 2 KCT 0:Video

12 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com Publié dans #sport


La rage de vaincre

Lire la suite

Les feux de la colère se propagent dans toutes les régions du pays.

11 Mai 2011 , Rédigé par dcboghni.over-blog.com

algerie protesta 

 

Grèves, sit-in, marches, émeutes, sont le lot quotidien du citoyen, à travers toutes les régions du pays. Aujourd’hui encore, médecins résidents, internes et externes, chirurgiens dentistes et étudiants en pharmacie observent un sit-in, au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha, à Alger. «Le principe de ce rassemblement est, jusqu’à preuve du contraire, en vigueur», a déclaré le Dr Benhabib, membre du Collectif des médecins-résidents algériens(Camra). Mieux, les étudiants en pharmacie ont décidé d’ouvrir un autre front de la contestation.
«La Coordination nationale des étudiants en pharmacie (Cnep) organisera une marche nationale des étudiants en pharmacie le mercredi (aujourd’hui) 11 mai 2010», lit-on dans un communiqué de la Cnep, parvenu, hier, à notre rédaction.
Pour leur part, les praticiens généralistes seront conviés, cette après-midi, à «une réunion de conciliation», a annoncé le Dr Lyes Mérabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Beaucoup de questions taraudent les observateurs quant aux visées réelles de cette initiative du ministre Djamel Ould Abbès. Manoeuvre tactique ou volonté manifeste de relancer le dialogue avec les syndicats autonomes des praticiens, l’invitation du ministre intervient après une rupture qui a duré près de deux mois.
La dernière rencontre du ministre avec le Snpsp remonte au...16 mars dernier. Pis, le Snpsp est en phase d’ester le ministère en justice. Cette décision fait suite à la rencontre, récente, du ministre avec le Syndicat national des médecins généralistes et praticiens de la santé publique (Snmg/sp). Le Snpsp conteste le choix du Snmgps comme seul interlocuteur. «Ce syndicat n’est pas habilité à parler en notre nom», a signalé, hier, le Dr Mérabet, sur les colonnes de L’Expression. Pour leur part, les praticiens spécialistes ont décidé de renouer avec la grève illimitée à partir de lundi prochain. Mieux, l’intersyndicale autonome des praticiens envisage de tenir un sit-in et une marche nationale dans les jours à venir.
Le secteur de l’éducation vit, également, au rythme d’une contestation grandissante.
Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte) est monté au créneau. Pour «dénoncer l’annulation de l’instruction n°06 du 06 mars 2011 relative à la promotion exceptionnelle, sous l’intitulé de l’année financière 2010, de tous les candidats, travailleurs, ayant eu plus de 10 de moyenne», tel que mentionné dans un communiqué remis, hier, à notre rédaction. Le Snte a enfoncé le clou en affirmant que «le ministère de l’Education nationale et la direction générale de la Fonction publique portent la responsabilité de la rupture du dialogue avec le partenaire social». Le vent de la colère continue de souffler sur plusieurs secteurs. Plus de 1200 communes sont paralysées par la grève illimitée du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap).
Les vents de la révolte continuent à souffler sur la rue algérienne.
A Annaba, de violents affrontements ont opposé, ces derniers jours, des centaines de femmes et hommes aux forces de l’ordre. Cette impasse risque de provoquer un incendie dont nul ne peut soupçonner les conséquences.
Encore une fois, les victimes du terrorisme sont revenues à la charge pour réclamer un statut. Une autre frange de la société qui a fait face aux «loups qui habitent la nuit» crie sont désarroi: les gardes communaux radiés dans la wilaya de Boumerdès, tel que rapporté dans la presse. Ils ont tenu un sit-in au chef-lieu de cette wilaya pour réclamer la réintégration de 200 d’entre eux dans les rangs de la garde communale. Tous les leviers de la société sont en ébullition. Ainsi, le gouvernement est tenu d’apporter des solutions à même de répondre aux attentes du peuple. Le cas échéant, la situation risque de dégénérer à tout moment. Il suffit d’une étincelle...

Source L’Expression Mohamed Sadek Loucif

Lire la suite
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 > >>